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Le blog de Amine
1 juillet 2005

Chansons et poésies

                                          

                            Les paroles de « et si tu n’existais pas »

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pourquoi j'existerais.
Pour traîner dans un monde sans toi,
Sans espoir et sans regret.

Et si tu n'existais pas,
J'essaierais d'inventer l'amour,
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour.
Et qui n'en revient pas.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pour qui j'existerais.
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais.

Et si tu n'existais pas,
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va,
Je me sentirais perdu,
J'aurais besoin de toi.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi comment j'existerais.
Je pourrais faire semblant d'être moi,
Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n'existait pas,
Je crois que je l'aurais trouvé,
Le secret de la vie, le pourquoi,
Simplement pour te créer
Et pour te regarder

                      De Joe Dassin  

                                                          De mes ans la fleur se déteint

De mes ans la fleur se déteint,
J'ai l'oeil cave et pâle le teint,
Ma prunelle est toute éblouie,
De gris blanc ma tête se peint,
Et n'ai plus si bonne l'ouïe.

Ma vigueur peu à peu se fond,
Maint sillon replisse mon front,
Le sang ne bout plus dans mes veines,
Comme un trait mes beaux jours s'en vont,
Me laissant faible entre les peines.

Adieu chansons, adieu discours,
Adieu nuits que j'appelais jours
En tant de liesses passées.
Mon coeur, où logeaient les amours,
N'est ouvert qu'aux tristes pensées.

Le Printemps les roses produit,
L'été plus chaud mûrit le fruit,
Des saisons divers est l'empire :
Aux amours la jeunesse duit,
L'autre âge autre chose désire.

Connaissant donc ce que je dois,
Faut-il pas suivre une autre loi
Propre à mon âge et ma tristesse ?
Dois-je pas bannir loin de moi
Tous noms d'amour et de maîtresse ?

Loin bien loin, plaisir décevant,
Arrière, espoir conçu de vent,
Qui servait d'attiser ma flamme ;
La raison, serve auparavant,
Soit maintenant reine en mon âme.

Las ! Durant que je parle ainsi,
Et feins que mon coeur endurci
Soit fort pour d'amour se défendre,
Ce dieu sans yeux et sans merci
Fait jaillir des feux de ma cendre...

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